jeudi 31 juillet 2014

Brooklyn Nine-Nine - Saison 1

Même si les premiers épisodes ont du mal à trouver le rythme, Brooklyn Nine-Nine s'impose comme une des comédies à suivre en 2014. Andy Samberg, plutôt énervant sur le début, s'en sort de mieux en mieux au fil des épisodes. Bien aidé par des personnages secondaires auxquels on s'attache assez vite (Charles Boyle !), l'ex-star de Saturday Night Live campe un flic à deux balles, loser magnifique mais efficace sur le terrain. Avec les mêmes producteurs derrière la caméra, la série rappelle forcément Parks & Recreation. J'espère que Brooklyn 9-9 ne va pas tomber dans le piège dans lequel P&R s'est englué : l'amourette entre 2 persos qui devient le sujet principal et bien chiant d'une sitcom qui avait tout pour plaire. Je croise les doigts.

Locke & Key 1 - Bienvenue à Lovecraft

En matière de BD je suis un bon mouton. J'achète bêtement le truc à la mode que tout le monde aime. Parfois le peuple a raison mais parfois le peuple se fout le doigt dans l'oeil. C'est le cas pour le premier Locke & Key. Une famille dont le père s'est fait sauvagement buter, déménage à Lovecraft dans un manoir qu'on a tous vu dans les films d'horreur. Le ptit dernier découvre qu'il se passe des trucs chelous avec les portes et blablabla les trucs magiques quand on les traverse. Boring. J'irai pas claqué 20 boules dans le prochain.

dimanche 20 juillet 2014

Mastodon - Once More 'Round The Sun (2014)

Je m'emmerde sévère sur ce nouveau Mastodon. J'avais placé The Hunter en tête de mes albums préférés (oui, même devant Remission). J'attendais celui-ci avec l'impatience du mec sûr de lui, persuadé qu'ils allaient nous refaire le coup de The Hunter : des riffs et des refrains taillés pour les stades. Raté. On est revenu aux pires heures de Crack The Skye. Maigre consolation : le batteur qui envoie ce Motherload en pleine lucarne. Imparable mais insuffisant pour sauver le match.

A chopper rien que pour : l'artwork ? non, même pas.


Tom Vek - Luck (2014)


L'album précédent avait eu l'honneur de décrocher le titre d'Album de l'Été 2012 dans mon palmarès personnel. C'était l'album que je me calais dans les feuilles pour éviter d'entendre les cris des gamins hystériques sur la plage. La bande-son estivale du lever au coucher du soleil. C'était bon, c'était bien.
Est-ce que je ferais pareil cet été avec Luck ? J'en doute. Le ptit binoclard ne sait toujours pas chanter juste. Ça fait parfois grincer les dents mais bizarrement ça sonne quand même. C'est dur à expliquer, c'est dur à aimer aussi, faudra donc faire le premier pas. C'est un peu comme les bretzels ; c'est pas vraiment bon, voire un peu dégueu mais tu pourrais quand même t'enfiler le paquet. Mis à part quelques bonnes bouses, l'album contient 3-4 compos bien senties : Sherman, Pushing your luck, Let's pray et à la limite A mistake.

A chopper rien que pour : savoir qu'il y a toujours quelqu'un qui chante plus mal que toi et pour qui ça marche pas mal.